Le Foyer de l’Âme et son logo
Le logo du Foyer de l’Âme, utilisé depuis un an, est désormais complété de la mention explicite de l’Église protestante unie de France (EPUdF), institution d’appartenance de notre église locale, héritière d’une histoire particulière et porteuse de convictions spécifiques dans la multiplicité des Églises chrétiennes. Le Foyer de l’âme est un visage de l’EPUdF à Paris et au-delà.
Nous ne sommes pas isolés ni indépendants, même si nous sommes très attachés à l’histoire du Foyer de l’Âme et à son actualité, ainsi qu’à l’héritage du pasteur Charles Wagner. L’association du logo du Foyer de l’Âme et de celui de l’EPUdF est la marque de l’inscription de cette communauté dans une Église plus large, une histoire plus vaste et plus longue, en partie prenante comme en singularité. Nous en rendons compte et nous reconnaissons ce fondement institutionnel qui nous oblige en requérant notre acceptation de la Déclaration de foi de l’EPUdF et de sa Constitution, notre participation aux travaux synodaux comme à différentes commissions et services de l’EPUdF régionale et nationale, et notre solidarité aussi bien spirituelle que pratique et financière. Mais il confère également au Foyer de l’Âme, comme à toutes les autres églises locales, une réelle liberté dans son orientation théologique, pour nous libérale, dans ses activités et dans ses formes de témoignage.
Ainsi le logo représente, sur le socle de l’EPUdF, la liberté et la confiance, l’espérance et l’inventivité du Foyer de l’Âme, signifiées par son nom original et par l’échappée belle de l’accent circonflexe.
Cet envol d’accent me semble particulièrement pertinent et évocateur dans le contexte actuel de l’EPUdF qui réfléchit depuis un an, et pour plusieurs années encore, à la mission de l’Église. Au mot de mission sont associés ceux d’évangélisation et de témoignage qui sont différemment reçus et interprétés dans les Églises et aussi dans les églises locales de l’EPUdF. En effet, autant cet accent aventurier indique ce que la charte du Foyer de l’Âme met en mots : nous sommes des chercheurs et nous voulons rester des chercheurs, autant ce même accent signale par sa délicate légèreté qu’en matière de témoignage, il ne s’agit ni d’imposer ni de convertir mais de dialoguer, d’inviter, de proposer, de témoigner de l’Évangile libérateur à nos contemporains.
Dominique HERNANDEZ