Deux assemblées articulées
Le dimanche 23 mars se tiendra l’assemblée générale de l’association cultuelle du Foyer de l’Âme à 11h, à la suite du culte qui commencera à 10h30. Autrement dit, le culte durera environ 30 mn. Un culte court ? raccourci ? bref ? rapide ? abrégé ? simplifié ?
Un culte simplement. Certes il ne sera pas construit sur le déroulement liturgique présenté dans les feuilles de culte : nous chanterons moins, la prédication sera plus courte. Mais ce sera un culte, un véritable culte, le culte d’une assemblée appelée et réunie pour s’ouvrir à plus vaste qu’elle-même, à la transcendance qui dynamise et relie, révèle et oriente.
À travers la célébration qui participe à la vitalité, à l’approfondissement, à la compréhension de la foi et de la vie, se joue également la dimension des relations à autrui, c’est-à-dire l’engagement de chacun et chacune envers les autres personnes présentes et celles qui sont au-dehors. Autant dire alors que le culte et l’assemblée générale, où s’évaluent les activités et engagements, se situent en continuité l’une de l’autre : le Foyer de l’Âme est constitué des personnes qui s’y rassemblent dans le souffle de l’esprit qui y préside. Cet esprit ne sera pas ignoré lors de l’assemblée générale puisqu’il est celui de la Charte qui inscrit dès l’entrée du temple les convictions fondatrices de l’assemblée qui s’y retrouve pour être présente au monde.
L’assemblée générale n’est pas seulement articulée au culte qui la précède, et à travers lui à tous les cultes célébrés au Foyer de l’Âme. Elle l’est aussi à l’Église unie en son ensemble puisque cette institution est constituée par l’union des associations cultuelles. L’assemblée générale représente le niveau décisionnaire de base du système presbytéro-synodal qui organise l’Église unie. Elle en est la partie « presbytérale » en élisant le conseil du même nom qui assure le gouvernement de l’église locale. Son ancrage local est en même temps celui de la communion entre les 470 associations cultuelles qui la composent, communion qui trouve son expression majeure dans les synodes. Or cette communion ne l’est que si elle est vécue non comme une installation confortable qui peut perdre sens, mais comme une mise en mouvement des personnes et des églises locales, reprise délibérément et sous l’impulsion des Écritures. Celles qui portent la Parole à l’écoute de laquelle nous nous rassemblons pour le culte…
Dominique IMBERT-HERNANDEZ
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